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«Les concessions» : quand trois mondes se croisent

2021-09-10
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Des racines dans le bas du Fleuve

C’est à travers leurs échanges et présentations qu’elles découvrent avoir en commun des familles originaires de la Gaspésie/Bas-St-Laurent et plus particulièrement un lien avec la communauté religieuse des Servantes de Notre-Dame Reine du Clergé à Lac-au-Saumon.

«L’œuvre de femmes dans des communautés religieuses», c’est ce qui a interpelé les deux femmes n’étant pas du tout issues des mêmes générations et ayant un rapport avec la religion catholique complètement différent.

Désirant sortir complètement de leur champ artistique habituel, la performance (1), elles se lancent dans la réalisation et la production d’un documentaire sur les religieuses de Lac-au-Saumon. «C’est sûr qu’on voulait pas faire un documentaire sur l’histoire. C’était notre vision d’artiste. On va vous voir [les religieuses], vous entendre et on témoigne de ce qu’on a vécu avec vous». Elles ont vécu une semaine dans la maison mère de la communauté de religieuses et y sont retournées quelques fois au cours des mois suivants. Tout ça, en jonglant avec les aléas de la covid.

Évidemment, elles ont rencontré de nombreux défis techniques, car «on ne s’improvise pas cinéaste du jour au lendemain». Leur documentaire «intimiste» porte toutefois cette couleur authentique et spontanée de l’expérience de rencontre que les deux artistes ont vécue, particulièrement avec Regina, la tante d’Anne qui a maintenant 95 ans : «C’est toute une personnalité!» On y découvre un «portrait de ces femmes» et de leur vie à travers leur quotidien et quelques évènements comme les «grosses festivités» du 90e anniversaire de fondation et le déménagement de la communauté.

La rencontre de trois mondes

«Sarah et moi on est féministe pis là on rencontre des femmes qui ont consacré toute leur vie à s’occuper des prêtres». Là où quelque chose les «heurte fondamentalement», Anne et Sarah sont toutefois touchées et fascinées par ces «femmes tellement extraordinaires» qui ne «jugent pas». « J’en parle, j’ai des frissons», lance Anne.

C’est le contact de deux mondes que DUOLOGIE voulait présenter à travers son concept, «beaucoup plus que la chose terminée», mais c’est finalement la rencontre de trois mondes - celui de Sarah, d’Anne et des religieuses - qui a donné vie à ce documentaire. C’est donc dans cet esprit que leur travail a été présenté le 6 août. «Ça veut pas dire que c’est la version finie finie», mais le public a pu y voir un reflet de l’expérience vécue et de la démarche artistique et humaine.

 

1. Une forme alternative au théâtre classique, «où c’est la présence authentique de l’artiste» qui est recherché et non pas l’incarnation d’un rôle. 


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